Tolérancement des télescopes spatiaux fondé sur le contraste pour l'imagerie d'exoTerres
Auteur / Autrice : | Iva Laginja |
Direction : | Laurent Mugnier, Rémi Soummer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Office national d'études et de recherches aérospatiales (France). Département Optique et Techniques Associées |
établissement opérateur d'inscription : Observatoire de Paris (1667-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Anthony Boccaletti |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Mugnier, Rémi Soummer, Christophe Vérinaud, Philip Hinz, Raphaël Galicher, Rebecca Jensen-Clem, Vanessa Bailey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Vérinaud, Philip Hinz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'imagerie directe d'exoplanètes est une science en plein essor aujourd'hui. Les photos émis par l'exoplanète sont porteurs d'information sur la composition de son atmosphère, et témoins de biomarqueurs. Depuis la première planète imagée en 2004 (2M1207), des instruments dédiés à l'imagerie directe ont été mis en opération sur les plus grands observatoires au sol (Paranal, Gemini). Les planètes visées par ces systèmes sont des géantes gazeuses de type jupiters chauds.Le prochain défi est d'imager des planètes de plus petite taille, donc moins lumineuses, et proches de leur étoile hôte.Les futurs systèmes dédiés à ce type d'imagerie devront donc imager une planète plus proche que 0.1 arcseconde de son étoile, et jusqu'à 10^10 fois plus ténue. Ces performances, inatteignables aujourd'hui, ne pourront être atteintes que dans l'espace à bord de télescopes géants qui seront forcément segmentés. La qualité optique nécessaire à une telle imagerie nécessitera par ailleurs une maîtrise parfaite du front d'onde, à des niveaux plus petits que le nanomètre.Cette thèse aborde des méthodes essayant de comprendre, détecter et contrôler ces aberrations avec des techniques de détection et de contrôle de front d'onde. Considérant que le but ultime est d'imager une Exo-Terre à un rapport de flux de 10-10, le front d'onde dans ces systèmes doit être contrôlé au niveau du picomètre.Des stratégies pour la création et le maintien de contrastes profonds sur des télescopes à ouverture segmentée comme le télescope Large UV/Optical/IR Surveyor (LUVOIR), l'un des modèles phares de la NASA, sont en cours de développement. En outre, des démonstrations en laboratoire de ces méthodes sont effectuées sur le banc optique High-contrast imager for Complex Aperture Telescopes (HiCAT), un démonstrateur au niveau du système pour la coronagraphie segmentée.