Etude de la modulation des interactions corticomusculaires et intermusculaires induite par l'entraînement de force maximale chez le sujet sain
Auteur / Autrice : | Dimitri Elie |
Direction : | Franck Barbier, Sylvain Cremoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives. Biomécanique |
Date : | Soutenance le 19/01/2021 |
Etablissement(s) : | Valenciennes, Université Polytechnique Hauts-de-France |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'automatique, de mécanique et d'informatique industrielles et humaines (Valenciennes, Nord ; 1994-...) |
établissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2019-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Serge Colson |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Barbier, Sylvain Cremoux, Jozina de Graaf, Julien Duclay, Emilie Simoneau, Ghassan Ido | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Serge Colson, Jozina de Graaf |
Mots clés
Résumé
Les premières semaines d’entraînement conduisent à une augmentation rapide de la production de force maximale et/ou de la précision contrôle moteur. Ces adaptations comportementales sont supposées résulter d’adaptations neurophysiologiques puisque la structure musculaire reste inchangée. Ces adaptations neurophysiologiques pourraient être traduites par l’étude des mesures de cohérence corticomusculaire (CMC) et intermusculaire (IMC) qui désignent un niveau de corrélation entre l’activité oscillatoire du cortex moteur et musculaire. L’objectif de ce travail de thèse consiste à évaluer la reproductibilité et la modulation des mesures de cohérence préalablement lors d’un entraînement de force maximale (EFM) de 3 semaines ou d’un entraînement moteur de 4 jours. Au niveau comportemental, la production de force maximale était augmentée par l’EFM. Lors de contractions sousmaximales, la performance du contrôle moteur était améliorée par l’EFM et par l’entraînement moteur. Après l’EFM, les activations musculaires et la IMC étaient diminuées lors de contractions sous-maximales alors que les activations corticales restaient inchangées. Après l’entraînement moteur, la CMC était augmentée. Ces résultats suggèrent que les adaptations neurophysiologiques diffèrent selon le type d’entraînement. L’entraînement moteur amène une implication plus spécifique des structures corticales dans le contrôle de la contraction musculaire. Au contraire, l’EFM induit une réorganisation plus globale des commandes motrices contrôlant l’ensemble des activations musculaires. Les mesures de cohérence sont toutefois caractérisées par une reproductibilité peu satisfaisante en inter-session. En conclusion, ces méthodes doivent être réservées à des études de cohortes pour que ces marqueurs se révèlent pertinents afin de caractériser les adaptations neurophysiologiques dans les domaines sportif et/ou clinique