Thèse soutenue

Marqueurs pronostiques et stratification du risque dans l’HTAP

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Auteur / Autrice : Athénaïs Boucly
Direction : Olivier SitbonLaurent Savale
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie
Date : Soutenance le 15/12/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Hypertension pulmonaire : physiopathologie et innovation thérapeutique (2010-....)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de pharmacie (Orsay, Essonne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Santé et médicament (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Marc Humbert
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Vachiery, Bruno Crestani, Marion Delcroix, Anne Bergeron-Lafaurie, Christophe Guignabert
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Vachiery, Bruno Crestani

Résumé

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L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare dont le mauvais pronostic a longtemps été considéré comme inéluctable. Une dizaine de traitements sont aujourd’hui disponibles pour prendre en charge cette pathologie. Le choix de la stratégie thérapeutique initiale repose sur l’évaluation du risque de mortalité à l’aide de modèles multiparamétriques. Au cours de ce travail, nous avons proposé une méthode de stratification du risque basée sur le nombre de critères associés à un faible risque, utilisable au diagnostic et au cours du suivi. Avec cette approche, nous avons pu identifier les patients ayant un bon pronostic et redéfinir des objectifs thérapeutiques ambitieux. Nous avons également montré que l’intégration de certains critères hémodynamiques (tels que le volume d’éjection systolique indexé) ou biologiques (identification de nouveaux biomarqueurs de l’inflammation) permettaient d’améliorer cette évaluation du risque. Enfin, nous avons montré que le choix de la stratégie thérapeutique initiale était fortement associé au pronostic des patients atteints d’HTAP. Le recours à une trithérapie initiale incluant une prostacycline parentérale était associé à une excellente survie à long-terme, en particulier chez les patients les plus jeunes et les plus sévères au diagnostic. Ces résultats soulignent l’intérêt d’une approche multiparamétrique rigoureuse pour identifier les patients à risque nécessitant une approche plus agressive.