Thèse soutenue

Analyse de la désintégration B⁺ → K⁺π⁺π⁻γ avec les premières données Belle II

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Auteur / Autrice : Borys Knysh
Direction : François Le Diberder
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des particules
Date : Soutenance le 07/10/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des deux infinis Irène Joliot-Curie (2020-....)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Hélène Schune
Examinateurs / Examinatrices : Eli Ben-Haim, Arantza de Oyanguren Campos, Elisa Manoni
Rapporteurs / Rapporteuses : Eli Ben-Haim, Arantza de Oyanguren Campos

Résumé

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Le document présente l’analyse de la désintégration du méson B⁺ dans l’état final K⁺π⁺π⁻γ en utilisant les données initiales de l’expérience Belle II. Le détecteur Belle II est situé auprès du collisionneur SuperKEKB dans le laboratoire KEK, au Japon. Le but de cette thèse est d’ouvrir la voie à la mesure de la polarisation du photon gamma présent dans l’état final. Le modèle standard de la physique des particules prédit que le photon est pratiquement complètement polarisé droit. Une mesure de la polarisation en désaccord avec cette prédiction signalerait directement l’intervention d’une physique au-delà du modèle standard. L’analyse repose sur le logiciel de simulation Monte-Carlo Gampola qui a été développé par l’auteur pour incorporer l’état de l’art de la compréhension théorique des désintégrations des mésons B neutres et chargés dans les divers états finals K π π γ. Les données utilisées correspondent à une luminosité de 62.7 fb⁻¹ qui a été accumulée par l’expérience Belle II jusqu’au printemps 2021. Cette luminosité étant environ 50 fois plus faible que celle nécessaire pour aborder la mesure de la polarisation du photon, d’une part, et d’autre part, le détecteur Belle II n’étant pas encore complètement maitrisé à ce stade préliminaire, cette analyse initiale est focalisée sur la mise au point d’une procédure de sélection robuste des événements K⁺π⁺π⁻γ. Cette sélection pourra être utilisée plus tard comme point de départ pour conduire à la mesure de la polarisation du photon. Une efficacité de sélection de 25% est obtenue tout en maintenant les événements de bruit de fond à un niveau suffisamment bas pour permettre une mesure du rapport d’embranchement avec une précision statistique de 10%. Une approche plus raffinée, basée sur une segmentation de l’espace de phase qui réduit fortement la dépendance dans le modèle théorique utilisé, conduit à estimer qu’une précision statistique de 3% sera atteinte pour 1 ab⁻¹. Comme étape préliminaire en vue de la mesure de la polarisation, il est montré que l’asymétrie Aud sera possible avec une précision du pourcent pour 1 ab⁻¹. L’analyse des données est encore en mode aveugle à ce stade, mais les données de contrôles ont pu être dévoilées et conduisent à des résultats prometteurs.