Thèse soutenue

Mesure de la fluorescence de spin avec un compteur de photons à micro-ondes

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Auteur / Autrice : Emanuele Albertinale
Direction : Patrice BertetEmmanuel Flurin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 16/07/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Service de physique de l'état condensé (Gif-sur-Yvette, Essonne)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
Jury : Président / Présidente : Jean-François Roch
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Flurin, Gunnar Jeschke, Yasunobu Nakamura, Yuimaru Kubo, Anaïs Dréau, Audrey Bienfait
Rapporteurs / Rapporteuses : Gunnar Jeschke, Yasunobu Nakamura

Résumé

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La résonance magnétique est une branche de la science qui vise à détecter les spins via leur absorption et émission de rayonnement électromagnétique. On distingue deux domaines: la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui vise à détecter les spins des noyaux, et la résonance de spin électronique (ESR) qui concerne la détection du spin des électrons non appariés. Dans cette thèse, nous introduisons une nouvelle méthode pour la spectroscopie ESR, consistant en la détection du signal de fluorescence micro-onde incohérent émis par un ensemble de spins relaxant vers leur état fondamental après avoir été excités. Afin de démontrer cette méthode, nous utilisons les spins électroniques appartenant aux donneurs de bismuth dans le silicium. L’émission du signal de fluorescence est favorisée par l’effet Purcell, dû au couplage de l’ensemble de spins à un résonateur supraconducteur ayant un petit volume de mode et de faibles pertes. Nous connectons le port de sortie du système spin-résonateur à l’entrée d’un détecteur de photons micro-ondes accordable en fréquence (SMPD) récemment développé, basé sur le mélange à quatre ondes avec un qubit supraconducteur. Après une impulsion d’excitation, les spins relaxent vers leur état fondamental en émettant un flux de photons incohérents qui constitue le signal de fluorescence et qui est détecté par le SMPD. Nous montrons que le signal de fluorescence peut être utilisé pour effectuer la spectroscopie de l’ensemble et mesurer ses propriétés. Nous comparons cette technique à la détection par écho et discutons l’avantage en sensibilité pour un petit nombre de spins.