Auteur / Autrice : | Manuel Jullien |
Direction : | Christophe Blancard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 31/03/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ondes et Matière |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Matière sous conditions extrêmes (Bruyères-le-Châtel, Essonne ; 2021-....) |
référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
Jury : | Président / Présidente : Annie Klisnick |
Examinateurs / Examinatrices : Émeric Falize, Fabien Dorchies, Patrick Audebert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Émeric Falize, Fabien Dorchies |
Mots clés
Résumé
Dans les binaires X ou les noyaux actifs de galaxie, l'accrétion de matière sur l'objet compact et massif libère un rayonnement extrêmement intense qui photoionise le gaz environnant.Disposant d'installations à haute puissance, nous reproduisons aujourd'hui en laboratoire des plasmas photoionisés représentatifs de ces disques d'accrétion. Au cours de cette thèse, une plateforme numérique a été développée pour interpréter les résultats d'expériences de plasmas photoionisés produits en laboratoire. Pour évaluer sa fiabilité, la modélisation d'une expérience réalisée sur l'installation LULI2000 a, pour la première fois, été élaborée. La restitution des différents spectres enregistrés est réalisée grâce au post-traitement des données calculées par une simulation d'hydrodynamique-radiative. Dans un souci de cohérence, le même modèle de calcul de la cinétique atomique est utilisé dans la simulation et pour la restitution des spectres détaillés. La physique atomique y est traitée par un formalisme quantique, où les populations ioniques peuvent être décrites par une représentation plus ou moins riche de la structure atomique. Cette étude démontre qu'on ne peut faire l'économie d'une simulation d'hydrodynamique radiative pour interpréter les spectres des plasmas photoionisés.