Calcul accéléré de la dose périphérique en radiothérapie
Auteur / Autrice : | Valentin Champciaux |
Direction : | Dominique Tromson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Radio et hadron-thérapies |
Date : | Soutenance le 14/01/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Laboratoire : Département de métrologie, instrumentation et information (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2008-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Elias Khan |
Examinateurs / Examinatrices : Lorenzo Brualla, Régine Gschwind, Emmanuel Busato, Nicolas Guillot, Mathieu Agelou, Juan Carlos García Hernández | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lorenzo Brualla, Régine Gschwind |
Mots clés
Résumé
La radiothérapie représente l'un des principaux traitements dont bénéficient les patients atteints par un cancer. Elle n'est toutefois pas sans risque~: les rayonnements ionisants utilisés pour détruire la tumeur peuvent favoriser l'apparition d'effets secondaires à long terme lorsqu'ils atteignent des régions éloignées de la zone traitée. On ne dispose aujourd'hui d'aucune méthode efficace pour connaître à l'avance cette dose périphérique, qui n'est alors pas incluse dans la planification du traitement. Notamment, la simulation Monte Carlo, reconnue pour sa précision dans le domaine, est limitée par l'important temps de calcul nécessaire. Ce travail se concentre sur l'étude puis l'implémentation dans un code de simulation Monte Carlo d'une méthode de réduction de variance, destinée à accélérer les estimations de la dose périphérique. Cette méthode, dite du «transport pseudo-déterministe», permet de créer de nouvelles particules qui sont amenées artificiellement dans la région où la dose est estimée, permettant de réduire la variance sur le résultat. Elle est implémentée dans le code Phoebe, accompagnée d'autres techniques simples qui comblent certaines de ses lacunes. L'outil ainsi créé est ensuite validé numériquement et expérimentalement, puis appliqué à un cas concret de modélisation en radiothérapie.