Géométrie Brownienne
Auteur / Autrice : | Armand Riera |
Direction : | Jean-François Le Gall |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques fondamentales |
Date : | Soutenance le 07/07/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de mathématiques Hadamard (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mathématiques d'Orsay (1998-....) |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
Jury : | Président / Présidente : Jean Bertoin |
Examinateurs / Examinatrices : Grégory Miermont, Thomas Duquesne, Nicolas Curien, Bénédicte Haas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Grégory Miermont, Thomas Duquesne |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l’étude des modèles continus de surfaces aléatoires, émergeant comme limites d’échelle de modèles de cartes planaires aléatoires. Par analogie avec le mouvement brownien, nous parlerons de géométrie brownienne. Nous commençons par explorer métriquement le disque brownien en suivant les distances par rapportà son bord. Nous montrons en particulier que le disque brownien bénéficie d’une propriété de Markov spatiale encodée par un processus de croissance fragmentation explicite. Nous dérivons ensuite des résultats similaires pour la sphère brownienne et le plan brownien. Dans un deuxième temps, nous donnons une construction unifiée pour les trois principaux modèles non-compacts de géométrie brownienne. Cette construction permet de contrôler finement les distances de ces modèles à leurs bords. Ces contrôles nous aident à obtenir plusieurs résultats géométriques et, en particulier, à montrer que les complémentaires des hulls dans le plan brownien sont des disques browniens de volume infini. Cette identification nous amène finalement à établir une propriété de Markov spatiale forte pour le plan brownien et à donner le profil isopérimétrique optimal de ce dernier. Enfin, nous nous intéressons à des résultats plus quantitatifs en établissant des formules explicites concernant des objets géométriques. Ainsi, nous étudions certaines masses de sphères, et établissons – pour des cellules de Voronoï ou des hulls –des formules explicites concernant leurs volumes et périmètres dans le disque brownien.