Thèse soutenue

Exploitation du répertoire d’effecteurs de Leptosphaeria maculans pour une diversification des sources de résistance à la nécrose du collet chez Brassica napus

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Auteur / Autrice : Audren Jiquel
Direction : Thierry Rouxel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 09/07/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du Végétal : du gène à l'écosystème
Partenaire(s) de recherche : référent : Faculté des sciences d'Orsay
Laboratoire : Biologie Gestion des Risques en agriculture (Palaiseau ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Jacqui Shykoff
Examinateurs / Examinatrices : Charles-Éric Durel, Véronique Decroocq, Martine Leflon, Sébastien Faure
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles-Éric Durel, Véronique Decroocq

Résumé

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Responsable d’une maladie particulièrement dommageable chez le colza (Brassica napus), Leptosphaeria maculans est un champignon phytopathogène provoquant la nécrose du collet. Durant son cycle infectieux particulièrement complexe et long, L. maculans colonise de façon asymptomatique les tiges du colza, en produisant des effecteurs tardifs, spécifiques de cette étape de colonisation. Dans le contexte d’un besoin impérieux d’identification de nouvelles sources de résistance à la maladie, l’objectif de ma thèse était d’exploiter ce répertoire d’effecteurs ‘tardifs’ pour identifier des gènes pouvant contribuer à la résistance quantitative. Il s’agissait : (I) de valider l’interaction entre l’effecteur tardif LmSTEE98 et la résistance RlmSTEE98, par inactivation du gène codant l’effecteur LmSTEE98, (II) de rechercher de nouvelles sources de résistance, en utilisant une stratégie novatrice de criblage variétal, après sélection des effecteurs tardifs les plus pertinents et (III) d’identifier des gènes marqueurs de la résistance quantitative, pour en faciliter l’évaluation. Ainsi, j’ai validé qu’une interaction gène-pour-gène, ayant lieu lors de l’infection des tiges, contribue à la résistance quantitative en conditions contrôlées. Le criblage, avec 10 effecteurs tardifs pertinents, de 130 génotypes diversifiés m’a permis d’identifier de nouvelles sources de résistance, présentant des phénotypes variés d’interaction. Enfin, avec des données RNAseq d’échantillons au champ, j’ai sélectionné 11 gènes candidats, marqueurs de la résistance quantitative. Ce projet nécessite des validations supplémentaires de l’efficacité des nouvelles sources de résistance au champ et de la validité des marqueurs de la résistance quantitative, mais il démontre l’existence de sources de résistance insoupçonnées et potentiellement plus durables que les gènes majeurs classiques.