Vers une version 2.0 de la spICP-MS pour mieux comprendre la biogéochimie des nanophases dans l'environnement
Auteur / Autrice : | Mickaël Tharaud |
Direction : | Marc Benedetti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la terre et de l'environnement |
Date : | Soutenance le 10/12/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UMR-Institut de physique du globe de Paris (2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Gaillardet |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Benedetti, Jérôme Gaillardet, Nadine Mattielli, Gaëtane Lespes, Gaëlle Charron, Kevin J. Wilkinson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadine Mattielli, Gaëtane Lespes |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à lever les verrous analytiques et, de fait, biogéochimiques posés par la détection et la caractérisation des NPs. La démarche adoptée consiste donc, premièrement, en la mise en œuvre séquentielle et combinée d'outils et de méthodes via i) le comptage de particules par spectrométrie de masse en mode particule unique (spICP-MS) à l'aide d'un spectromètre de masse à Haute-Résolution améliorant les limites de détection, couplé à ii) l'utilisation d'une technique originale d'injection directe des NPs dans le plasma permettant d'optimiser le rendement de nébulisation et fiabilisé par iii) une nouvelle approche pour le traitement des signaux facilitant la distinction entre le signal de l'élément sous forme dissoute et celui de l'élément sous forme nanoparticulaire. Cette nouvelle méthodologie est renforcée dans un second temps par l'acquisition du signal à l'aide d'un spectromètre de masse en Temps de Vol permettant une analyse multi-élémentaire à haute fréquence. Couplé à de l'apprentissage machine, cela favorise la caractérisation et l'identification des NPs dans des échantillons naturels.