Thèse soutenue

Impact de la suppression de la sclérostine dans la régénération osseuse crânio-faciale

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Auteur / Autrice : Sophie Maillard
Direction : Catherine Chaussain-Miller
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance le 19/03/2021
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Pathologies, imagerie et biothérapies oro-faciales (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Thibaud Coradin
Examinateurs / Examinatrices : Thibaud Coradin, Emmanuel Pauthe, Joëlle Amédée Vilamitjana, Philippe Bouchard, Sylvie Jeanne
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Pauthe, Joëlle Amédée Vilamitjana

Résumé

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L'association de l'immunothérapie et des biomatériaux a suscité de grands espoirs dans le traitement du cancer. La réparation osseuse devrait également bénéficier de cette stratégie car plusieurs anticorps monoclonaux ont été développés pour favoriser l'ostéogenèse. Parmi eux, les anticorps neutralisant la sclérostine, un acteur clé de la régulation du remodelage osseux, ont démontré un réel bénéfice dans le traitement de l'ostéoporose mais leur contribution à l'ingénierie tissulaire osseuse reste inexplorée. Ici, nous mettons en évidence que la réparation osseuse au sein de défauts pariétaux de taille critique comblés avec un hydrogel de collagène enrichi de cellules souches originaires de la pulpe dentaire murine (mDPSC) est comparable entre 1) des souris invalidées pour le gène Sost (Sost KO) et ayant reçu des mDPSC issues de germes de molaires de souris Wild-type (WT) et 2) des souris WT implantées avec des Sost KO mDPSC. Cela suggère qu'une absence totale en sclérostine et que l'implantation « locale » de cellules déficientes en sclérostine favorisent de la même manière la formation osseuse. De plus, nous montrons que l'injection hebdomadaire d'un anticorps anti-sclérostine, déjà utilisé en clinique, à des souris WT traitées avec des WT mDPSC entraînent une amélioration très importante de la régénération osseuse. Ces résultats démontrent que les anticorps neutralisants peuvent améliorer les stratégies d'ingénierie tissulaire dans le contexte de grands défauts osseux crânio-faciaux.