Les sociétés médiévales, villes et campagnes, face à la question de la ''soudure alimentaire'' et au manque en général, dans les derniers siècles du Moyen Âge occidental et au début de l’époque moderne
Auteur / Autrice : | Mame Birame Diouf |
Direction : | Jean-Luc Fray |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 30/11/2021 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Idrissa Bâ, Céline Pérol, Ibrahima Thiaw |
Rapporteur / Rapporteuse : Denis Menjot, Idrissa Bâ |
Mots clés
Résumé
Malgré les progrès considérables accomplis au cours des dernières décennies, en quantité, qualité et variété, dans la production agricole mondiale, le spectre, si ce n’est de la famine, du moins du manque de nourriture, n’a pas disparu de la surface de notre terre : 820 millions de personnes sont aujourd’hui encore, menacées par la faim et la majorité d’entre elles appartiennent au monde paysan, notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs régions de l’Afrique. Voici que la multiplication des conflits régionaux (particulièrement en Afrique et au Moyen-Orient) et les évolutions climatiques récentes, qui vont s’amplifiant, menacent de remettre partout en cause les progrès accomplis. En période de soudure, entre les privilégiés qui ont peur de manquer un jour, les paysans et citadins qui manquent souvent, les errants et exclus qui n’ont rien, se mettent en place toutes sortes de réactions. Ces dernières, tant privées que publiques, de toutes les sociétés, confrontées aux pénuries alimentaires, constituent autant de réponses diversifiées à des situations historiques, structurelles et/ou conjoncturelles évoquées, et décrites surtout dans l’espace européen.