Les éleveurs et leurs pratiques quotidiennes : une sensibilité par-delà nature et culture ? : proposition d’une géographie sensible des éleveurs à partir de l’étude de trois territoires français
Auteur / Autrice : | Marie Guicheteau |
Direction : | Yves Michelin, Laurent Rieutort, Michel Streith |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 27/01/2021 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles (Clermont-Ferrand ; ....-2016) |
Laboratoire : UMR Territoires (Clermont-Ferrand) - Territoires / Territoires | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Streith, Lucie Dupré, Jocelyne Porcher |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Fumey, Bas Pedroli |
Mots clés
Résumé
Dans le contexte du changement climatique et des défis environnementaux, les évidences qui façonnaient les relations homme/nature dans la société occidentale sont invitées à de puissantes remises en questions. En France, le monde professionnel de l’élevage est notamment bouleversé par le surgissement de cette question de la nature, tant au niveau des pratiques que des représentations. Ce travail de recherche s’intéresse aux relations sensibles à la nature telles qu’elles sont vécues par les éleveurs à travers les pratiques d’élevage quotidiennes, à l’échelle des territoires français. Pour cela, nous nous appuyons sur trois études de terrain. Le premier concerne le bocage du nord-est de la Vendée ; Le second est situé en Auvergne, à l’est de Clermont-Ferrand, et est délimité par le site inscrit à l’Unesco « Chaîne des Puys – Faille de Limagne » ; Le troisième nous conduit en vallée d’Ossau, dans le territoire béarnais. Notre démarche géographique s’appuie principalement sur des enquêtes semi-directives auprès d’éleveurs et bergers rencontrés sur place, ainsi que sur des observations de terrain. Nous nous inscrivons ainsi dans la lignée d’autres travaux de géographie s’intéressant aux liens Société/Nature, comme celui proposé par Lydie Ménadier dans une thèse soutenue en 2012, ou encore la réflexion menée par Julie Delfour dans une thèse soutenue en 2011. L’originalité de l’approche que nous avons choisie ici passe également par une grande ouverture pluridisciplinaire : nous nous sommes inspirés des travaux de l’anthropologue Philippe Descola, du psychologue social Serge Moscovici ou encore de la philosophe Catherine Larrère.