Thèse soutenue

Pile à combustible à céramique protonique : élaboration et caractérisation. Étude de l'électrolyte BaZr0.8Z0.2O3-d par spectroscopie d'impédance électrochimique

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Auteur / Autrice : Mélanie Francois
Direction : Gilles CabocheFrédéric Demoisson
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie - Physique
Date : Soutenance le 15/12/2021
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) (Dijon)
Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Sandrine Garrault-Gauffinet
Examinateurs / Examinatrices : Maria-Paola Carpanese, Sandrine Ricote, Pascal Lenormand
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Taillades, Antonio Barbucci

Résumé

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L'un des défis mondiaux actuels consiste à développer des techniques nouvelles, propres et efficaces pour la production d'énergie. L'utilisation de cellules électrochimiques combinées à l'hydrogène est l'une des solutions. Ces cellules permettent de convertir l'excès d'énergie produit par les moyens conventionnels en hydrogène par électrolyse de l’eau. L'hydrogène peut être stocké et transformé en électricité au besoin par les cellules en mode pile à combustible. Parmi les différentes cellules électrochimiques, les cellules à céramiques protoniques attirent grandement l'attention en raison de leur efficacité élevée à température intermédiaire (400 – 600 °C). De plus, ces systèmes offrent l'avantage de ne pas diluer l’hydrogène produit en mode électrolyse. Ce travail de thèse porte sur le mode pile à combustible des cellules à céramique protonique (PCFC). Le matériau conducteur protonique, BaZr0.8Y0.2O3-δ, a été élaboré par le procédé de synthèse hydrothermal à basse température (400 °C) sous une pression de 300 bars. Deux variantes du procédé ont été utilisées : un système batch et un système continu. En plus de présenter une plus grande productivité (6 g.h-1), le procédé en continu permet l’élaboration d’un matériau de meilleure qualité aussi bien en terme de stabilité et que de conductivité (évaluée par spectroscopie d’impédance électrochimique). Des cellules complètes PCFC ont également été réalisés lors de ce travail. La partie anodique, composée de Ni et BaZr0.8Y0.2O3-δ, a été élaborée par coulage en bande. L’électrolyte (BaZr0.8Y0.2O3-δ) par pulvérisation cathodique réactive. Enfin, la cathode, un composite BaZr0.8Y0.2O3-δ-Ba0.5Sr0.5Co0.8Fe0.2O3-δ, a été déposé par pulvérisation au moyen d’un aérographe. Ce procédé de fabrication permet la production de cellules électrochimiques présentant un électrolyte fin (5 µm) et de microstructure colonnaire, ce qui permet d’abaisser la résistance ohmique à 7 Ω .cm-2 à 525 °C.