Corrosion en présence d’un film mince d’électrolyte formé dans des conditions représentatives de l’industrie automobile : Approches expérimentale et numérique
Auteur / Autrice : | Wissal Jemmal |
Direction : | Vincent Vignal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 19/04/2021 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) (Dijon) |
Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024) | |
Entreprise : Régie nationale des usines Renault. Technocentre | |
Jury : | Président / Présidente : Christine Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Elisabeth Szala, Alessandra Sergent, Laurent Rougier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Halina Krawiec, Juan Creus |
Mots clés
Résumé
L’industrie automobile doit trouver des solutions techniques pour faire baisser, chaque année un peu plus, la consommation des véhicules et donc les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Ce challenge doit être tenu sans pour autant dégrader les attrais et les équipements des véhicules à un prix maitrisé. De plus, la voiture doit rester parfaitement fiable et durable (12 ans de garantie anticorrosion en Europe). La robustesse anticorrosion est un du pour le client depuis longtemps. Pour baisser la consommation des voitures, la solution la plus couramment utilisée est l’abaissement du poids des véhicules par l’utilisation de nouveaux matériaux comme l’aluminium ou le magnésium. Avec l’arrivée de ces nouveaux matériaux, de nouveaux risques de corrosion apparaissent (cosmétique ou perforante). Par ailleurs, le renouvellement des modèles doit être de plus en plus fréquent, ce qui implique des temps de développement de plus en plus courts. Dans ce cadre les outils de développement numérique sont clés en ingénierie automobile et ils n’existent pas, pour l’instant, dans le domaine du traitement anticorrosion. L’objectif à long terme de cette étude est de proposer un modèle mécanistique des processus de corrosion et de développer un outil numérique de simulation de la protection anticorrosion des véhicules en présence d’un film mince d’électrolyte ou d’un accostage. Il faudra donc modéliser les différentes formes de corrosion susceptibles d’être observées dans les véhicules et proposer un outil novateur et adapté à l’industrie automobile. Par ailleurs, l’outil devra permettre de comparer l’efficacité des différentes formes de protection contre la corrosion comme le dépôt de zinc, les traitements de surface, les peintures et mastics. L’outil devra également s’intégrer dans un environnement de l’industrie automobile utilisant déjà une panoplie des outils numériques comme, par exemple, les simulateurs de crash test. Un tel moyen n’existant pas chez les constructeurs automobiles, une étude détaillée de modélisation devra être menée basée sur les connaissances des ingénieurs et techniciens de l’entreprise mais aussi sur les recherches menées dans ce domaine en dehors de l’automobile que ce soit dans l’industrie aéronautique, nucléaire ou pétrolière.