Analyse et détection d'anomalies cardiaques par traitement de signal : cas du syndrome de Wolff Parkinson White.
Auteur / Autrice : | Hassan Adam Mahamat |
Direction : | Stéphane Binczak, Sabir Jacquir |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation et informatique de l'image |
Date : | Soutenance le 30/03/2021 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Physiques pour l'Ingénieur et Microtechniques (Besançon ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Imagerie et Vision Artificielle (ImVia) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Meste |
Examinateurs / Examinatrices : Binbin Xu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Djilali Kourtiche, Hussein Yahia |
Mots clés
Résumé
Nous présentons dans ce manuscrit des travaux consacrés au syndrome de WPW, afin de proposer des approches non invasives et automatiques. Le syndrome de WPW est une anomalie cardiaque congénitale qui peut perturber et concurrencer la conduction électrique normale. Il est caractérisé anatomiquement par la présence d'une voie de conduction anormale supplémentaire appelée voie accessoire (VA). Les signaux transmis par le nœud atrioventriculaire et la VA se combinent alors et accélèrent les contractions ventriculaires. Par conséquent, l'influx conduit par la VA peut favoriser dans certains cas des arythmies plus ou moins sévères, voire entraîner la mort subite. Les médecins peuvent recourir à des moyens invasifs comme l'exploration électrophysiologique (EEP) qui permet de localiser et d'explorer les capacités de conductions de la VA et mesurer la durée des périodes réfractaires et la dangerosité de la VA. L'ablation par énergie radiofréquence est donc le principal traitement. Cependant, elle requiert une analyse de l’ECG et une localisation précise de la VA. La localisation permet de prévoir les outils adaptés et planifier la procédure d'ablation.Nous avons donc décrit un nouvel algorithme appelé kentloc afin d’aider les médecins à localiser la VA avec précision avant la procédure d’ablation. Notre méthode est basée sur l’analyse pas à pas de la polarité de chaque complexe QRS sur un tracé numérique d’un ECG à 12 dérivations. Ces travaux ont abouti à la caractérisation automatique du syndrome de WPW à partir d’un ECG, à la détection des ondes dans un ECG issu d’un patient atteint du syndrome de WPW et enfin à l’élaboration d’un algorithme automatique non invasif de localisation de la VA.