Une approche systémique des mouvements migratoires ouest-africains
Auteur / Autrice : | Stéphane Pidoux |
Direction : | Éric Châtelet, Patrick Laclémence |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Systèmes SocioTechniques |
Date : | Soutenance le 09/07/2021 |
Etablissement(s) : | Troyes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interdisciplinary research on Society-Technology-Environment / InSyTE |
Jury : | Président / Présidente : Cécile Godé |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Châtelet, Patrick Laclémence, Cécile Godé, Christian Bourret, Dominique Luciani-Mien, Didier Joubert | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Bourret, Dominique Luciani-Mien |
Mots clés
Résumé
La recherche s’inscrit dans une démarche scientifique et sociologique visant à révéler le facteur principal poussant un ressortissant ouest-africain à quitter son pays et à analyser ses interactions avec d’autres déterminants migratoires. Un examen dans le temps et dans l’espace des mouvements de population, volontaires ou forcés, de la sous-région montre que la mobilité ouest-africaine est en profonde mutation et qu’elle impacte largement les pays extra-régionaux et notamment les Etats de l’Union européenne.Une présentation des théories migratoires démontre que l’analyse des flux ne peut s’effectuer que dans un cadre multidisciplinaire et transversal. Une enquête de terrain forte de 18 entretiens, sa confrontation avec d’autres données et son examen permettent de révéler que le facteur prédominant déclenchant le processus migratoire porte sur une raison économique. Partant de ce facteur, une analyse minutieuse de son interaction avec les autres facteurs établis lors de l’enquête souligne que le « milieu » influe sur le facteur principal déclenchant la migration. Un examen détaillé des principaux déterminants autorise ensuite la modélisation, sous forme d’un graphe d’influence, du processus décisionnel propre à la migration ouest-africaine. Cette action met en évidence l’importance de trois dynamiques sous-jacentes portant sur les sources d’information, la précarité économique et les relations entre l’Etat et les filières d’immigration clandestine, dont l’Etat représente le point commun unique faisant de celui-ci un pivot dans le processus décisionnel.