Etude moléculaire et fonctionnelle du gène PTCHD1 impliqué dans les troubles neurodéveloppementaux
Auteur / Autrice : | Judith Halewa |
Direction : | Frédéric Laumonnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 16/02/2021 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Imagerie et cerveau |
Jury : | Président / Présidente : Yves Tillet |
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Bénédetti, Amélie Piton | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Binnaz Yalcin, Stéphane Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’étude des troubles neurodéveloppementaux ont mis en évidence l’implication de gènes essentiels dans le développement neuronal. Parmi eux, l’identification de microdélétions et de mutations dans le gène PTCHD1 (situé sur le chromosome X) chez des patients atteints de troubles du spectre autistique et/ou de déficience intellectuelle nous a amené à étudier son implication dans le neurodéveloppement. PTCHD1 code pour une protéine membranaire localisée dans la densité post-synaptique des neurones, qui interagit avec deux protéines clefs de l’échafaudage postsynaptique, PSD-95 et DLG3, ainsi que Rac1, qui est impliqué dans la dynamique du cytosquelette. Nos résultats ont permis de préciser la localisation précise de la queue C-terminale de PTCHD1 interagissant avec Rac1.La littérature et l’analyse génétique de nouveaux patients ont mis en évidence 13 mutations faux-sens dont nous avons analysé l’impact physiologique et physiopathologique. La surexpression de ces formes mutées de PTCHD1 dans des lignées cellulaires HEK293T, les neuro2A et dans des cultures primaires neuronales issues de souris a permis la mise en évidence d’un défaut d’expression protéique et de localisation membranaire pour certaines mutations, suggérant un impact délétère, alors que d’autres ne perturbent pas ces paramètres.Ces éléments permettent de donner des pistes supplémentaires sur la physiopathologie induite par les perturbations de ce gène au sein de la synapse glutamatergique lors du neurodéveloppement.