Thèse soutenue

Les interventions assistées par l'animal : effet sur les composantes affectives, cognitives et comportementales de la qualité de vie chez les personnes âgées Alzheimer vivant en institution
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Auteur / Autrice : Sarah Forget
Direction : Valérie Pennequin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 10/12/2021
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Humanités et Langues - H&L
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Psychologie des âges de la vie et adaptation (Tours ; 1990-...)
Jury : Président / Présidente : Roger Fontaine
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Auffray, Robert Kohler
Rapporteurs / Rapporteuses : Marine Grandgeorge, Lydia Fernandez

Résumé

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L'objectif de cette thèse, en s'appuyant sur les modèles écologiques du vieillissement, est de contribuer à l'avancée des travaux scientifiques ayant trait aux effets des interventions assistées par l'animal (IAA) sur le bien-être et la qualité de vie des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer à un stade modéré ou avancé, vivant en institution. Notre première étude, expérimentale, a permis de mettre en évidence un effet significatif des IAA, sur les capacités cognitives, les troubles psycho comportementaux, l'agitation/agressivité, la déambulation, et l'irritabilité/ instabilité de l'humeur, et le bien-être des personnes présentant une démence de type Alzheimer à un stade modéré ou avancé. Nous avons également fait la preuve que les séances d'IAA permettent de diminuer le retentissement des troubles sur les soignants. Notre deuxième étude, expérimentale, a permis d'apporter la preuve que la présence du chien augmente les interactions sociales entre les résidents mais également entre les résidents et les soignants dès la première séance. Notre troisième étude, s'appuyant sur des cas cliniques, démontre que l'animal en stimulant les capacités cognitives, motrices, affectives, en suscitant l'intérêt, et en motivant les personnes, peut diminuer ou faire disparaître les comportements autocentrés pour laisser apparaître des comportements tout à fait adaptés parfois rares chez les personnes Alzheimer à un stade avancé de la maladie. Enfin, dans notre quatrième étude, qualitative, nous nous sommes intéressés au regard que les soignants portent sur les IAA et avons repéré les freins et les leviers pour la mise en place d'une telle activité. Ainsi, il apparaît que l'animal, dans un contexte précis, avec un projet rigoureux et des personnes formées, permet d'augmenter le bien-être et la qualité de vie des personnes âgées même dans un contexte de fragilité qu'est la maladie d'Alzheimer.