Profilage transcriptionnel des lymphocytes T pathogènes dans la narcolepsie de type I
Auteur / Autrice : | Leila Khajavi |
Direction : | Roland Liblau, Matthias Zytnicki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bio-informatique, Génomique et Biologie des systèmes |
Date : | Soutenance le 18/10/2021 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie Santé Biotechnologies (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Toulousain des Maladies Infectieuses et Inflammatoires (Toulouse ; 2021-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jon D. Laman |
Examinateurs / Examinatrices : Roland Liblau, Matthias Zytnicki, Jon D. Laman, Andrea Rau, Maja Jagodic | |
Rapporteur / Rapporteuse : Andrea Rau, Maja Jagodic |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La narcolepsie est un trouble du sommeil chronique, à vie, rare et grave résultant de la destruction exclusive et étendue des neurones hypothalamiques produisant le neuropeptide orexine (hypocrétine), entraînant une somnolence diurne excessive (SDE), un sommeil nocturne fragmenté ainsi qu'une cataplexie (paralysie temporaire des muscles volontaires). La prévalence de la narcolepsie en Europe et en Amérique du Nord est d'environ un individu sur deux mille. La narcolepsie affecte à peu près les mêmes proportions chez les hommes et les femmes. Les signes précurseurs apparaissent à la petite enfance ou l'adolescence avec une incidence plus élevée de développement de troubles émotionnels (dépression), cognitifs (problèmes d'attention) et métaboliques (obésité) au fil du temps. Son association à certains déclencheurs environnementaux (exposition saisonnière à des agents pathogènes), la susceptibilité génétique (forte association avec l'antigène leucocytaire humain), le récepteur des cellules T et d'autres loci immunitaires impliquent un processus immunopathologique conduisant à la perte de neurones producteurs d'orexine. Plusieurs études portant à la fois sur des modèles animaux et sur des échantillons humains ont été publiées dans lesquelles les cellules T pathogènes sont supposées être les principaux contributeurs à la destruction sélective et à la dérégulation des neurones producteurs d'orexine dans l'hypothalamus. Ici, nous étudions plus en détail la théorie à médiation auto-immune en comparant le transcriptome de sous-ensembles fonctionnels de cellules T CD4 et CD8 (naïf, effecteur, mémoire effecteure, mémoire centrale) isolés des cellules mononucléées du sang périphérique de patients atteints de narcolepsie ainsi que de donneurs sains et personnes souffrant d'autres troubles du sommeil. Notre objectif est de déterminer les contributions spécifiques de chaque compartiment et sous-ensemble de cellules T au développement de la narcolepsie.