Thèse soutenue

Pas encore femme, plus tout à fait homme : une lecture afroféministe de la subjectivation politique chez Frantz Fanon

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Auteur / Autrice : Marie Moïse
Direction : Hourya BentouhamiLuca Basso
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 14/09/2021
Etablissement(s) : Toulouse 2 en cotutelle avec Università degli studi (Padoue, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs (Toulouse ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Mauro Farnesi Camellone
Examinateurs / Examinatrices : Sidi Askofaré, Elsa Dorlin, Vinzia Fiorino
Rapporteurs / Rapporteuses : Francesca Coin, Miguel Mellino

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse propose une enquête sur la subjectivation politique dans "Peau noire, masques blancs" de Frantz Fanon à travers le prisme conceptuel de l'afroféminisme. Plus précisément, le thème de la subjectivation est étudié dans les expressions de son échec.Les subjectivations ratées fanoniennes sont étudiées au prisme de l'afroféminisme afin d'interroger le texte, ses implicites et ses contradictions ouvertes, à travers une perspective qui demeure à la fois, interne et externe à la pensée fanonienne. Les deux approches ont en commun une épistémologie située dans la relationnalité des catégories de sexe, de race et de classe. L'afroféminisme nous permet de réinterpréter l'érotique de la race non seulement comme un site de surdétermination, mais aussi de mise en œuvre de stratégies et tactiques de survie. Si Fanon reconnaît un lien constitutif entre la protestation du Noir et son aliénation, l'épistémologie afroféministe de la résistance, en revanche, permet d'identifier les traits de la protestation dans les expressions de l'aliénation.