Intimité et extimité dans ''Ecrire la vie'' et ''mémoire de fille'' d'Annie Ernaux
Auteur / Autrice : | Adjoua Roselyne Estelle Kouadio |
Direction : | Sylvie Vignes, Béatrice N'Guessan Larroux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature francaises |
Date : | Soutenance le 02/06/2021 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Serça |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Vignes, Béatrice N'Guessan Larroux, Michel Bertrand, Amara Coulibaly, Jean-Marie Kouakou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Bertrand, Amara Coulibaly |
Mots clés
Résumé
Cette étude entend éclairer la réversibilité de l’intimité et de l’extimité dans le récit personnel d’Annie Ernaux. La première partie rend compte du récit de soi et de l’histoire de l’autre, à travers une étude littéraire et sociologique du récit de filiation, de la honte et du secret de famille. La deuxième partie propose une étude autour du corps mis à nu, de l’écriture des conditions féminines et de la sexualité. La troisième partie aborde successivement la pratique publique des micro-espaces, celle intime des macro-espaces, le retour sur les lieux et la question de la réécriture de l’intime. L’étude du photojournal du recueil ''Écrire la vie'' clôt cette dernière partie. Constitué de photographies familiales et personnelles d’Annie Ernaux, le photojournal qui mêle photos et extraits de journaux intimes de l’auteure est un genre hybride, entendu comme une réécriture intermédiale de l’histoire personnelle.