Thèse soutenue

Esthétiques féministes transmodernes au théâtre : Elena Garro, Verónica Musalem et Conchi León : perspective critique sur l’histoire du théâtre européen et mexicain

FR  |  
EN  |  
ES
Auteur / Autrice : Lîlâ Bisiaux
Direction : Emmanuelle Garnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts du spectacle
Date : Soutenance le 08/01/2021
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, langages et arts (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Muriel Plana
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuelle Garnier, Joseph Danan, Stéphanie Urdician, Pierre Letessier, Jean-Christophe Goddard
Rapporteurs / Rapporteuses : Joseph Danan

Résumé

FR  |  
EN  |  
ES

Ce travail de recherche se propose d’établir un rapport dialogique entre les études théâtrales et les propositions conceptuelles du groupe Modernité/Colonialité/Décolonialité, complétées par des approches féministes. Il s’agit, d’une part, de voir dans quelles mesures ces propositions peuvent offrir de nouvelles perspectives sur les œuvres dramatiques d’hier et d’aujourd’hui, mais également sur les outils d’analyses et les méthodologies de la recherche en théâtre. D’autre part, il s’agit de voir comment le théâtre, peut, en retour, enrichir le champ des études décoloniales et féministes. Plus particulièrement, ce travail de recherches – présupposant qu’en art toute forme est idéologique, et validant l’hypothèse de l’existence d’une modernité/colonialité patriarcale théorisée par les études décoloniales – cherche, tout d’abord, dans quelles mesures des formes théâtrales peuvent être le fruit de cette modernité/colonialité dont elles reconduisent l’idéologie. Pour ce faire, je relis l’histoire du théâtre européen et mexicain, depuis le XVIe siècle, au travers du prisme décolonial, tentant, de la sorte, de voir comment quelques formes canoniques ou principales tendances de ces théâtres peuvent être modernes et coloniales. Ensuite, à l’aide de l’étude d’un corpus composé de pièces d’Elena Garro, de Verónica Musalem et de Conchi León, je cherche à penser les modalités d’existence d’œuvres dramatiques non modernes, sans pour autant être postmodernes, œuvres que je nomme alors transmodernes et féministes. L’étude d’un tel corpus s’inscrit également dans la volonté de constituer un matrimoine théâtral, en mettant trois autrices mexicaines à l’honneur.