La « théologie imagière » de François-Xavier Durrwell : la notion d’engendrement en théologie du salut dans les années du concile Vatican II
Auteur / Autrice : | Christine Branthomme-Pesme |
Direction : | Philippe Vallin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théologie catholique |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Deneken |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Anne Vannier, Benoît Bourgine |
Mots clés
Résumé
La recherche de F.-X. Durrwell prend son départ dans une revalorisation de la résurrection en sotériologie. À travers les théologies paulinienne et johannique, l’auteur prend conscience de la mesure trinitaire de l’acte rédempteur. La mort et la résurrection avant d’être salvifiques pour les hommes constituent pour Jésus lui-même un drame personnel : son passage vers le Père dans l’Esprit, son passage de la sarx à la vie de gloire. En lisant l’action salutaire à travers les relations d’origine, Durrwell introduit l’engendrement comme l’image permettant de lire réciproquement les niveaux immanent et économique. La résurrection, effusion de l’Esprit en Jésus est un engendrement dans la mort. La théologie imagière s’enracine dans cette image première en laquelle seront lues les images bibliques. Ainsi l’auteur fait entrer dans une intelligence renouvelée des relations trinitaires et du salut réglé sur elles et arrive à cette conclusion : le salut de l’homme, c’est la vie de Dieu. En réexaminant la christologie qu’il veut pneumatique il aborde les questions anthropologiques suscitées, notamment celle de la mort.