Thèse soutenue

Le besoin de croire : problèmes de philosophie de la religion
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Auteur / Autrice : Marguerite El Asmar Bou Aoun
Direction : Philippe Capelle-DumontGabriel Hachem
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie de la religion
Date : Soutenance le 17/06/2021
Etablissement(s) : Strasbourg en cotutelle avec Université Saint-Joseph (Beyrouth)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Philippe Vallin
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrea Bellantone, Jean-François Petit

Résumé

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Notre thèse s’inscrit dans le champ disciplinaire de la philosophie de la religion. Elle consiste dans l’élucidation du besoin de croire et la clarification de son statut tant conceptuel que thématique, au carrefour des sciences humaines et des sciences religieuses : psychologie, sociologie, les neurosciences, sciences politiques, histoire des religions et not the least : théologie. Quatre parties la structurent précisément, relevant des registres épistémologique, scientifique, théologique et institutionnel. Sur chacun d’eux, est interrogé le besoin de croire en tant qu’il est un besoin et un besoin affecté au croire en général, au croire religieux en particulier. Parce que, comme le disait Paul Ricœur, il n’y a de religion que là où il y a des religions (Gifford lectures), notre approche intègre la question de la différence inter-religieuse en sollicitant dans leur singularité propre et selon une herméneutique délibérément centrée, les corpus des traditions du christianisme, du judaïsme, de l’islam et du bouddhisme. La compétence philosophique est alors sollicitée deux fois : en tant que l’histoire des idées philosophiques porte la trace de thématisations diverses du croire (comme besoin ou désir ou aliénation) et en tant qu’elle constitue une polarité critique à l’endroit des sciences positives qui s’en saisissent. Les expressions individuelles ou collectives du besoin de croire sont enfin analysées et interprétées dans leur inscription institutionnelle, fournissant ainsi autant d’éléments en faveur de sa validation conceptuelle et de son homologation philosophique.