Thèse soutenue

La grâce du végétal : plantes et jardins dans une perspective protestante

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Auteur / Autrice : Otto Schäfer-Guignier
Direction : Jérôme CottinPierre Bühler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théologie protestante
Date : Soutenance le 26/01/2021
Etablissement(s) : Strasbourg en cotutelle avec Universität Zürich
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Théologie protestante (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Élisabeth Parmentier
Examinateurs / Examinatrices : Matthias D. Wüthrich
Rapporteurs / Rapporteuses : François Euvé, Chris Doude van Troostwijk

Résumé

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La « grâce du végétal » répond à un double déficit : déficit d’attention théologique au vivant non humain, déficit de charge vitale de la grâce. La grâce est non seulement acquittement du pécheur mais « la nouveauté et la fidélité du don et du charme dans l’itération de la vie ». Les plantes représentent une manifestation primordiale de la grâce, les jardins une occasion privilégiée de la vivre. Cette affirmation est étoffée sur les plans biblique et herméneutique (expérience et immanence de la grâce). Elle est mise à l’épreuve sur le terrain dans six lieux ecclésiaux et non ecclésiaux. Un parcours historique retrace la grâce du végétal depuis la Réforme jusqu’à la théologie du XXe siècle (L. Ragaz) en passant par Rousseau, Goethe et Runge, Fontane, Loti et Ph. Robert (théologies explicites et implicites d’écrivains et de peintres). Une typologie provisoire est consacrée aux « variations de la grâce du végétal » (des phénomènes qui l’attestent et des motifs spirituels qui la confessent).