Thèse soutenue

Mécanismes moléculaires de la sécrétion hormonale et traitement anti-sécrétoire du phéochromocytome humain

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Auteur / Autrice : Laura Streit
Direction : Stéphane Gasman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 01/07/2021
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Valérie Simonneaux
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Dubessy, Nathalie Guérineau

Résumé

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Les cellules neuroendocrines sécrètent des hormones et des neuropeptides par un processus d'exocytose régulé par le calcium. Malheureusement, toutes les cellules neuroendocrines de l'organisme peuvent se transformer en cellules tumorales et potentiellement engendrer un cancer. Bien que constituant un groupe très hétérogène, les tumeurs neuroendocrines possèdent une caractéristique commune intéressante qui est un dysfonctionnement de leur activité sécrétrice entraînant, dans la majorité des cas, une hypersécrétion des hormones et peptides qu'elles stockent. Cette sécrétion anarchique pose problème car elle peut engendrer des conséquences cliniques graves chez les patients. À ce jour, les mécanismes moléculaires qui induisent et maintiennent l’hypersécrétion de ces tumeurs ne sont pas connus et il n’existe aucune thérapie ciblée permettant de l’empêcher. Mes travaux de thèse montrent que l’hypersécrétion du phéochromocytome est la conséquence directe d’un dérèglement des phases tardives de l’exocytose et qu’un traitement par le pasiréotide, un analogue de la somatostatine inhibe efficacement l’hypersécrétion.