Thèse soutenue

Méthodes potentielles appliquées à la quantification de l'aimantation des premières lithosphères océaniques

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Auteur / Autrice : Paul Bernard
Direction : Marc MunschyJulia Autin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géophysique
Date : Soutenance le 19/03/2021
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la Terre et Environnement (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Terre Environnement (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Gianreto Manatschal
Examinateurs / Examinatrices : Claire Bouligand
Rapporteurs / Rapporteuses : Yoann Quesnel, Gwenn Peron-Pinvidic

Résumé

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Cette thèse porte sur l’analyse quantitative en méthodes potentielles appliquée à l’interprétation des anomalies magnétiques des marges conjuguées pauvres en magma Australie-Antarctique. Les travaux permettent, dans un premier temps, de mettre en évidence des corrélations entre les sources des anomalies gravimétriques et magnétiques par le biais de l’utilisation d’opérateurs de méthodes potentielles transformant les cartes gravimétriques et magnétiques. Les travaux de modélisation et d’inversion permettent de remettre en cause l’origine des anomalies magnétiques pour ces marges, habituellement interprétées comme liées à des inversions du champ magnétique terrestre (ICMT). Les anomalies magnétiques les plus proches du continents ont ainsi liées à un « effet de bord » magnétique, tandis que la majorité des anomalies sont corrélées à des variations topographiques du toit du socle, constitué de manteau serpentinisé. Seules les anomalies magnétiques les plus distales semblent liées à des ICMT. Les résultats de cette thèse remettent donc en cause les modèles cinématiques du bassin Australo-Antarctique basés uniquement sur les ICMT.