Histoire du mouvement liturgique dans l'espace germanophone 1918-1962
Auteur / Autrice : | Rémy Balthazard |
Direction : | Catherine Maurer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 02/07/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Boniface |
Examinateurs / Examinatrices : Luc Perrin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin Klöckener, Daniel Moulinet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le Mouvement liturgique situé dans l’espace germanophone n’a jamais fait l’objet d’une présentation d’ensemble. Nous avons considéré le développement historique de ce Mouvement en privilégiant le concept fondamental de la participation active. De sa préhistoire avec l’abbaye de Solesmes et Dom Prosper Guéranger au XIXème siècle, puis de sa naissance en Belgique avec Dom Lambert Beauduin en 1909, le Mouvement liturgique fut porté dans l’espace germanophone par le monastère de Beuron. Il connut son point de départ grâce au livre de Vom Geist der Liturgie de Romano Guardini paru en 1918. Dans les années 1920-1930, l’effort de diffusion de la liturgie prit une dimension populaire, principalement grâce à Pius Parsch de l’abbaye de Klosterneuburg. Cet essor liturgique, après avoir suscité des contradictions et des soupçons durant l’entre-deux-guerres, fut progressivement pris en charge par l’épiscopat germanophone. Assuré de l’appui du Saint-Siège et encouragé par le document pontifical Mediator Dei en 1947, le Mouvement liturgique situé dans l’espace germanophone devint, durant la décennie précédant le concile Vatican II, le pilier incontournable des réformes liturgiques et des réunions liturgiques internationales, dont le point culminant fut le “préconcile liturgique“ d’Assise en 1956.