Nouvelles solutions en supergravité : une étude phénoménologique au LHC
Auteur / Autrice : | Robin Ducrocq |
Direction : | Michel Rausch de Traubenberg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 17/12/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sandrine Courtin |
Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Moultaka, Eric Conte | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ana M. Teixeira, Christophe Grojean |
Résumé
La supersymétrie et la supergravité sont des théories étendant le Modèle Standard de la physique des particules et résolvant certains problèmes actuels encore non résolus. Afin d’être cohérent avec les mesures expérimentales, des méchanismes brisant la supersymétrie doivent être introduits. Cette thèse s’inscrit sur l’étude de mécanisme de brisure de supersymétrie induite par gravitation. Ces mécanismes ont étés étudiés dans les années 80 par Soni et Weldon qui ont classifiés les formes possibles des deux fonctions fondamentales en supergravité: le superpotentiel et le potentiel de Kähler. Il a cependant été montré récemment que cette classification est incomplète. De nouvelles solutions, introduisant de nouveaux types de champs (appelés hybrides), ont étés mises en évidence.Ce manuscrit est dédié à l’étude de plusieurs aspects de ces nouvelles solutions. Un modèle dit non-canonique basé sur ces solutions (appelé S2MSSM) est défini. Une étude préliminaire sur l’effet de ses nouveaux champs sur la masse du boson de Higgs via les corrections radiatives est effectuée. Une extension du MSSM par deux singlets, appelé N2MSSM est aussi introduit. Une étude des différences entre ce modèle et le NMSSM est présenté, principalement sur l’étude du fine-tuning sur l’échelle électrofaible. En parallèle de cela, une étude sur des signatures de squark stop à long temps de vie sont étudiés dans le cadre d’un modèle MSSM avec mécanisme de brisure GMSB.