Thèse soutenue

Modélisation des inondations historiques de la Sarre

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Auteur / Autrice : Sleimane Hariri
Direction : Isabelle Charpentier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mecanique des fluides
Date : Soutenance le 10/11/2021
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, sciences de l'information et de l'ingénieur (Strasbourg ; 1997-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie (Strasbourg ; 2013-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Noëlle Pons
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Jeannot, Jens Gustedt
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Anquetin, Stéphane Vialle

Résumé

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Les modèles de précipitations distribuées considèrent les données de précipitations sur un bassin versant comme un terme source dans leurs équations aux dérivées partielles non linéaires. Comme leur discrétisation comprend un maillage de la topographie du bassin versant, leur solution peut échouer en raison d’un manque de capacité de mémoire pour les grands bassins versants. La volonté de réaliser des simulations de précipitations distribuées sur des bassins de grande échelle a motivé la conception d’une nouvelle méthode de partitionnement. Nous mettons particulièrement l’accent sur un équilibre de la charge de calcul pour améliorer son efficacité. Pour une utilisation générale, les performances de la méthode de partitionnement des bassins sont notamment illustrées avec le logiciel HEC-RAS.Comme cas d’étude, nous considérons le bassin versant de la Sare (partie française) qui draine une superficie de (1800 km2). L’application de la nouvelle méthode de partitionnement pour effectuer des simulations de précipitations distribuées sur ce bassin à grande échelle montre un meilleur équilibre pour les aires des sous-bassins. En conséquence, la charge de calcul requise pour une résolution utilisant (2 800 000) mailles distribuées de manière équilibrée entre les sous-domaines est considérablement réduite. Les simulations d’événements extrêmes et historiques montrent un très bon accord avec les données observées telles que les données de débit, des cartes de crue (2010), des cartes d’inondations historiques (1940 et 1944).