Redéfinir les relatons entre le judaïsme et la nation au XIXe siècle : Heinrich Graetz et le concept de désincarnation
Auteur / Autrice : | Jérôme Mancassola |
Direction : | Mordechaï Schenhav |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes hébraïques |
Date : | Soutenance le 27/09/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Marie Thiesse |
Examinateurs / Examinatrices : Audrey Kichelewski, Shlomo Sand, Paul Zawadzki | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jeffrey Blutinger, Alain Dieckhoff |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objectif de combler un vide terminologique au sein des classifications portant sur les relations nation-religion dans le monde. Elle émet l’hypothèse que l’État d’Israël demeure un cas sui generis et que la relation nation-religion qui s’y développe doit être redéfinie selon un concept nouveau : la désincarnation. L’enjeu fut de démontrer l’historicité de ce concept en vérifiant une seconde hypothèse, selon laquelle la désincarnation aurait pris racine dans la pensée de l’historien juif allemand Heinrich Graetz. A l’aide de références théoriques pluridisciplinaires ainsi que de sources et travaux centrés sur Graetz et son environnement intellectuel, les hypothèses de départ se sont avérées exactes. Cette thèse propose également le terme désincarnation comme un concept générique pouvant être utilisé dans d’autres disciplines, ainsi qu’une nouvelle classification des régimes politiques en fonction de leur rapport avec la religion.