Évolution de la halocline en Océan Arctique depuis 2007
Auteur / Autrice : | Cécilia Bertosio |
Direction : | Christine Provost |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie physique |
Date : | Soutenance le 10/12/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (Paris ; 2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : Damien Cardinal |
Examinateurs / Examinatrices : Heather Regan, Gilles Garric | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michael Karcher, Jean Tournadre |
Mots clés
Résumé
Dans l'océan Arctique, la stratification est déterminée par la salinité, contrairement aux océans des latitudes moyennes qui sont stratifiés par la température. En d'autres termes, en Arctique, les eaux salées se retrouvent au fond, même si elles sont plus chaudes. La halocline de l'océan Arctique correspond à une couche épaisse de 100-200m avec de forts gradients verticaux de salinité et est située entre 100 et 350m de profondeur. Elle s'insère entre la glace de mer située en surface et la couche relativement chaude des eaux Atlantiques. La halocline isole ainsi la glace du réservoir de chaleur contenu dans la couche Atlantique sous-jacente, et constitue un élément clé pour le maintien de la couverture de glace de mer. Durant cette thèse, nous avons étudié l'évolution de la halocline de l'océan Arctique depuis 2007, en utilisant plusieurs outils : des mesures hydrographiques obtenues à partir de plateformes dérivantes autonomes ou de campagnes en mer, et les simulations du modèle numérique de haute résolution spatiale (« PSY4 »).