Thèse soutenue

Rôle de la protéine Delta-like homologue 1 (DLK1) sur la croissance postnatale et le développement de l’axe somatotrope

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Charlène Delmas
Direction : Laurent Kappeler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 17/11/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche Saint-Antoine (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Le Rouzic
Rapporteur / Rapporteuse : Agnès Linglart, Virginie Tolle

Résumé

FR  |  
EN

La croissance est un processus dynamique étroitement contrôlé par des facteurs génétiques et environnementaux. Pendant la période postnatale, la croissance est sous le contrôle de l'axe somatotrope (GH/IGF1) dans lequel les neurones GHRH jouent un rôle clef. Parmi les gènes potentiellement impliqués, DLK1 pourrait jouer un rôle important. DLK1 est un gène soumis à empreinte parentale codant pour une protéine membranaire appartenant à la voie de signalisation Notch qui est largement exprimée dans les tissus embryonnaires au cours du développement. De nombreuses études suggèrent qu’il jouerait un rôle dans la prolifération et la différentiation des cellules progénitrices. De plus, sa délétion chez la souris entraine des retards de croissance fœtaux et postnataux associés à une diminution des niveaux de GH et d’IGF1, ce qui suggèrerait une atteinte de l’axe somatotrope au niveau hypothalamique. Durant ma thèse, j’ai caractérisé la distribution de DLK1 dans l’hypothalamus au cours de la croissance postnatale. Mes résultats indiquent que DLK1 est exprimé dans l’hypothalamus et l’hypophyse tout au long de la croissance postnatale, principalement sous la forme d’une protéine soluble et membranaire. Dans les noyaux arqués, il est spécifiquement exprimé par des neurones à différents stades de différenciation mais également par des tanycytes. Par ailleurs, à l’aide d’un modèle in vitro de culture d’explants de noyaux arqués, nous avons montré que DLK1 ne semble pas impliqué dans la croissance axonale des neurones GHRH. En outre, il semble que son expression ne soit pas altérée dans un modèle de retard de croissance induit par une restriction nutritionnelle durant la lactation.