Thèse soutenue

Aspects multichamps dans l'univers primordial : inflation et réchauffement

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Lucas Pinol
Direction : Jérôme MartinSébastien Renaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique théorique
Date : Soutenance le 25/06/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....)
Jury : Président / Présidente : Nick Kaiser
Examinateurs / Examinatrices : David Langlois, Ana Achúcarro
Rapporteurs / Rapporteuses : David Wands, Daniel Baumann

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse de doctorat traite des aspects théoriques et phénoménologiques de l'inflation cosmologique lorsqu'elle est provoquée par la présence de plusieurs champs scalaires. Après quelques rappels à propos du cadre relativiste dans lequel s’inscrit la cosmologie physique contemporaine, une introduction au paradigme inflationnaire au niveau homogène et linéaire est proposée, non seulement dans le cadre à un champ mais aussi multichamps. S’ensuit une étude approfondie des non-gaussianités primordiales. Il est montré que l’inflation multichamps laisse des traces caractéristiques dans ces déviations à la statistique gaussienne des fluctuations primordiales. Un intérêt particulier est porté aux effets géométriques dus à la courbure de l’espace interne de ces champs scalaires. Cette thèse montre aussi comment étendre le formalisme stochastique aux théories inflationnaires multichamps avec des termes cinétiques non canoniques. Elle dévoile une ambiguïté présente de manière générique dans le formalisme usuel et, en s'appuyant sur la nature fondamentalement quantique du système, en propose une résolution à la fois pratique et conceptuellement satisfaisante. Enfin, l’époque de réchauffement après l’inflation multichamps est étudiée. Il est expliqué comment coupler ces champs scalaires à des fluides cosmologiques. Ceci permet de suivre la dynamique de l’inflation, du (p)réchauffement et des ères de radiation et de matière au niveau homogène et linéaire, sans spécifier de manière ad hoc leurs transitions. Dans ces modèles à plusieurs espèces, une quantité importante de perturbations non-adiabatiques sont transmises du secteur scalaire aux fluides de radiation et de matière.