Modélisation théorique d’effets non-linéaires sur la statistique des champs faibles d’astigmatisme cosmique
Auteur / Autrice : | Alexandre Barthelemy |
Direction : | Raphaël Gavazzi, Francis Bernardeau, Sandrine Codis-Decara |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique |
Date : | Soutenance le 14/12/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michael Joyce |
Examinateurs / Examinatrices : Jonathan Blazek, Eric Jullo, Nick Kaiser | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Camille Bonvin, István Szapudi |
Résumé
L’astigmatisme cosmique est une conséquence directe de la relativité générale d’Einstein (ou de ses extensions) et décrit comment la présence de matière – au sens large du tenseur énergie-impulsion – déforme les trajectoires des rayons lumineux se propageant autrement en ligne droite.Cet effet, faible lorsqu’appliqué aux très grandes structures de l’Univers, se traduit par de très légères déformations des formes des galaxies d’arrière plan qui sont ainsi vues comme des variables aléatoires très corrélées puisque pour partie résultantes des corrélations existant dans les structures du champ de matière lui-même. L’étude de ces corrélations du champ des formes des galaxies est ainsi une sonde de la structuration du champ de matière totale, structuration qui contient en elle de fortes signatures, entre autres, du modèle cosmologique et de la théorie de la gravitation s’approchant au mieux des lois naturelles à l’oeuvre dans notre Univers. Malheureusement, les équations que nous utilisons pour décrire la formation des grandes structures de notre Univers n’ont pour le moment pas de solutions analytiques ce qui complique notre étude. Ainsi, en complément des outils numériques utilisés par une partie de la communauté scientifique, ce travail de thèse s’attache à proposer une modélisation théorique de la statistique à un point de certaines composantes du champs de déformation des galaxies: la convergence et la masse d’ouverture, toutes deux rattachées à la déformation isotrope des galaxies d’arrière plan. En utilisant une approche inspirée de la théorie mathématique des grandes déviations et une ré-organisation de l’information connue sous le nom de transformation de BNT, sont construites et proposées de nouvelles observables riches en information cosmologique et accessibles par une modélisation purement théorique partant de premiers-principes communément admis dans la communauté scientifique en Astrophysique et Cosmologie.