Sur la cohomologie cristalline dérivée et les anneaux perfectoïdes comme spectres de Thom
Auteur / Autrice : | Zhouhang Mao |
Direction : | Matthew Morrow |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 07/10/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Ausoni |
Rapporteur / Rapporteuse : Kęstutis Česnavičius, Wiesława Nizioł |
Mots clés
Résumé
Il y a deux parties indépendantes de cette thèse. La première partie est consacrée à la réalisation des anneaux perfectoïdes comme spectres de Thom, ce qui généralise le théorème classique de Hopkins-Mahowald pour les corps finis F_p. Comme conséquence, nous construisons une version sphérique d'épaississement pro-infinitésimal de Fontaine. De plus, nous réalisons l'anneau des entiers O_K, pour tout extension totalement ramifiées K/Q_p et les anneaux locaux, réguliers et complets.Dans la seconde partie, nous développons tout d'abord un analogue animé de paires d'anneau-idéal, de PD-paires (c'est-à-dire, de paires à puissances divisées) et de PD-enveloppes. Cela nous permet de généraliser des résultats classiques aux situations non-plates et non-finies. Ensuite, nous développons quelques approches à la cohomologie cristalline dérivée et montrer des théorèmes de comparaison. En particulier, nous démontrons que la cohomologie cristalline dérivée coïncide avec la cohomologie cristalline classique quand le schéma (affine) est, grosso modo, quasi-syntomique, ce qui généralise le résultat de B. Bhatt pour les schémas syntomiques. Nous développons aussi un analogue animé et non-complété des prismes et de l'enveloppe prismatique. Nous prouvons une variante du théorème de comparaison de Hodge-Tate et en déduisons un résultat sur des recouvrement plat de l'objet final pour les algèbres quasi-syntomiques, ce qui généralise quelques résultats connus sous des hypothèses de lissité et de finitude.