Développement d’une nouvelle voie de stimulation phrénique : de la recherche anatomo-clinique à la faisabilité d’implantation d’électrodes chez la brebis
Auteur / Autrice : | Harry Etienne |
Direction : | Jalal Assouad |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie |
Date : | Soutenance le 26/11/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sabine Irtan |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Le Pimpec-Barthes, Marjolaine Georges, Thomas Similowski, Jésus Gonzalez-Bermejo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Renaud Tissier, Isabelle Schmitt-Opitz |
Mots clés
Résumé
L’objectif de ce travail est double: Caractériser le segment terminal libre du nerf phrénique, déjà mentionné dans la littérature mais jamais décrit en détail (Partie 1). Evaluer la sécurité d'emploi et l'efficacité d'une électrode temporaire de stimulation phrénique spécifique à ce segment décrit du nerf phrénique (Partie 2). Partie 1: Etude anatomo-clinique : Dans l’étude sur les sujets anatomiques (n=14), la portion libre du nerf phrénique mesurait à droite 60 mm [95% intervalle de confiance; 48-63 mm] et à gauche 72.5mm [65-82 mm] ( p=0.0038). Selon l’étude clinique observationnelle chez des malades opérés (n=54), trois catégories de tissus graisseux péri-phréniques étaient définies d'après l’indice de masse corporelle du patient (p=0.001). Partie 2: Expérimentation animale : Quatre brebis ont été utilisées. La ventilation-minute médiane induite par la stimulation phrénique (critère de jugement principal) n’était pas significativement différente de celle produite par la ventilation mécanique ( 4900 mL.min-1 [95%CI 4440-5460] vs 4420 mL.min-1 [ 4320 - 5208 mL.min-1 ]; p = 0.4 ). L'analyse pathologique après ablation des électrodes à J15 et J30 (critère de jugement secondaire) confirmait l'intégrité des portions distales de tous les nerfs phréniques. Conclusion : La description anatomo-clinique de la portion distale du nerf phrénique nous a permis d’envisager une nouvelle approche de stimulation phrénique qui s’est concrétisée par l’élaboration d’une électrode adaptée dont les premiers essais chez l’animal ont confirmé la faisabilité et la sécurité d’emploi, avant l’utilisation chez l’homme dans des études à venir.