Thèse soutenue

Modélisation de la dynamique de l'allocation des ressources des plantes face aux incendies : cas des arbres en savane

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Kouadio Jean-Philippe Akpoue
Direction : Jacques GignouxSébastien Barot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie
Date : Soutenance le 25/06/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (1997-....)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Dajoz
Examinateurs / Examinatrices : Kouadio Ignace Kouassi, Tanguy Daufresne
Rapporteurs / Rapporteuses : Christelle Hély-Alleaume, Pierre Couteron

Résumé

FR  |  
EN

Les savanes occupent 12% de la couverture terrestre. Le feu y est le principal facteur perturbant le cycle de vie des végétaux. Après le feu, la plante alloue sa biomasse carbonée disponible dans ses racines à toutes ses parties pour sa régénération. Des modèles ont été construit sur les rejets en savane sans prendre en compte formellement la dynamique de l’allocation des réserves permettant à la plante de survivre au feu. Le but de ma thèse est d’étudier par modélisation les stratégies d’allocation permettant aux arbres en savane de repousser après le feu. J’ai proposé un modèle général d’allocation des ressources carbonées lors de la régénération des arbres après le passage du feu. Il s’agit d’un modèle avec un rejet avec une ou plusieurs tiges. Les stratégies qui permettent aux plantes de survivre au feu (grandir au-delà de la hauteur des flammes) sont celles où l’allocation de biomasse à la partie aérienne est supérieure à 60 %. L’architecture de la plante a une influence sur ces stratégies d’allocation. Concernant les stratégies d’allocation, l’action du feu apparait comme une saison sèche renforcée, comparée à la saison des pluies. Le nombre de tiges change l’allocation feuilles/tiges et permet de produire plus de biomasse foliaire par rapport à la biomasse de tige. Couplé à un modèle démographique, ces modèles vont nous permettre de prendre en compte le rôle de la stratégie d’allocation de biomasse des plantes, dans les zones soumises au feu où les pressions anthropiques et les changements globaux menacent la survie de plusieurs espèces.