Modéliser l’Époque de la Réionisation : intelligence artificielle et inférence des paramètres
Auteur / Autrice : | Aristide Doussot |
Direction : | Benoît Semelin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique |
Date : | Soutenance le 24/09/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’étude du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Benjamin Wandelt |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Casoli, Karl Joakim Rosdahl | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jonathan K. Pritchard, Anastasia Fialkov |
Mots clés
Résumé
L’Époque de la Réionisation (EOR) est une période clé dans l’histoire de notre Univers. Le développement des premières structures et l’ionisation du milieu intergalactique sont des processus complexes et difficilement observables par les télescopes actuels. Développer et améliorer les méthodes de prédiction des paramètres astrophysiques de notre modèle d’Univers en se basant sur ces rares observations est donc crucial. Dans ce travail, j’ai développé une méthode se basant sur le spectre de puissance du signal 21cm non-bruité dont l’erreur de prédiction des paramètres astrophysiques est inférieure à 1 %. Pour un signal bruité, après avoir discuté de la façon de prédire ces mêmes paramètres, j’ai obtenu une erreur de prédiction d’environ 1 %. En analysant la simulation numérique HIRRAH-21, j’ai aussi montré que la dispersion entre la luminosité des halos et la taille des bulles d’ionisations dépend de la fraction d’échappement et du « clumping factor ». Enfin, j’ai développé un nouveau modèle analytique liant la distribution des tailles de bulles d’ionisation (BSD) et la relation physique entre le volume de ces bulles et la masses de leurs halos M(V). Ce modèle, adaptable pour divers contextes théoriques, peut, en partant d’une BSD donnée, inférer une relation M(V) en accord proche avec celle de la simulation jusqu’à des fractions d’ionisation de 25 % en traitant la percolation.