Thèse soutenue

Modélisation sans catalogue des types de galaxies dans les relevés profonds : compression extrême d'images par réseaux de neurones

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Florian Livet
Direction : Valérie de LapparentDamien Le Borgne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance le 28/09/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....)
Jury : Président / Présidente : Benjamin Wandelt
Examinateurs / Examinatrices : Micol Bolzonella, Marc Huertas-Company
Rapporteurs / Rapporteuses : Brice Ménard, Laurence Tresse

Résumé

FR  |  
EN

Etudier l'évolution des galaxies c'est comprendre comment chaque type morphologique a évolué et qu'elles sont les transformations possibles entre les différentes populations : elliptiques, spirales, irrégulière... Avec l'approche classique de modélisation inverse, des catalogues photométriques de galaxies sont extraits depuis les images afin de modéliser l'évolution avec le redshift des flux, des couleurs et des tailles des galaxies. Les flux apparents sont convertis en flux absolus en utilisant les distances, et la distribution de ces flux est caractérisée par des ``fonctions de luminosité''. Cependant, ces dernières sont sujettes à de nombreux effets d'incomplétudes qui peuvent biaiser les résultats. Pour éviter cela, dans cette thèse, nous utilisons une approche de modélisation directe : le modèle crée des images multibandes de champs profonds qui reproduisent les caractéristiques instrumentales et observationnelles du champ D1 d'un degré carré du Canada-France-Hawaii Telescope Legacy Survey (CFHTLS). Les images simulées peuvent donc être comparées directement aux observations car elles contiennent les mêmes effets de sélection. Ce travail décrit une nouvelle méthode de compression extrême d'images par réseaux de neurones qui permet de se passer de l'extraction de catalogues photométriques ainsi que des effets d'incomplétudes et des corrections à y apporter. L'information contenue dans la fonction de luminosité étant beaucoup trop complexe à décrire analytiquement, nous combinons ici la compression extrême des données avec des techniques de statistiques Bayésiennes pour inférer depuis les observations les valeurs des paramètres du modèle les plus probables.