Thèse soutenue

Régulation des voies de signalisation immune chez le moustique Anopheles, vecteur du paludisme

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Auteur / Autrice : Natalia Marta Zmarlak
Direction : Kenneth VernickChristian Mitri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Complexité du vivant
Date : Soutenance le 28/06/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Pasteur (Paris). Unité de génétique et génomique des insectes vecteurs
Jury : Président / Présidente : Dominique Higuet
Examinateurs / Examinatrices : Ryan Smith
Rapporteurs / Rapporteuses : George K. Christophides, Eric Marois

Résumé

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L’anophèle est le moustique vecteur du parasite Plasmodium, responsable du paludisme. Chez ce moustique, des protéines de type LRR (à motifs riches en leucine) ont été décrites comme antagonistes cruciaux du développement de Plasmodium. L’une d’entre elles, APL1C (Anopheles Plasmodium-responsive factor) protège spécifiquement le moustique contre les parasites Plasmodium de rongeurs en collaboration avec la protéine TEP1 du complément. En combinant des approches de biologie cellulaire et de génomique fonctionnelle, mon travail de thèse montre que le repas sanguin des moustiques induit le recrutement d’APL1C au niveau du pôle basal de l’épithélium digestif. Ce positionnement d’APL1C lui permet de se lier aux stades ookinètes du parasite émergeant du côté basal de l’épithélium, et ce, indépendamment de la fonction de TEP1. Néanmoins, cette action d’APL1C requiert la contribution des phagocytes et de la Nitration. Par ailleurs, mon travail montre que l’action d’APL1C ne se restreint pas à l'ookinète car elle agit aussi contre le dernier stade de développement de Plasmodium, les sporozoïtes. Avec la capacité de se lier aux sporozoites, APL1C contrôle la prévalence d’infection des glandes salivaires du moustique, mais avec des partenaires différents de ceux agissant sur les ookinètes. Finalement, une étude transcriptomique m’a permis d’identifier des facteurs agissant en aval d’APL1C. L’ensemble de ces résultats génère de nouvelles connaissances relatives à la fonction de cette famille de protéines LRR en tant que récepteurs de reconnaissance d'agents pathogènes capable de déclencher une réponse immunitaire dans différents compartiments tissulaires du moustique.