L’apport de l’étude des caves à la connaissance de l’habitat et de l’espace urbains à Paris autour des quartiers Saint-Merry et Saint-Gervais/Saint-Paul (XIIe-XVIe siècles)
Auteur / Autrice : | Grégory Chaumet |
Direction : | Dany Sandron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 16/12/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Simon Texier |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Balcon-Berry | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Simon Texier, Guy-Michel Leproux |
Mots clés
Résumé
À partir du XIIe siècle, dans un contexte d’expansion économique et démographique qui accompagne le développement urbain. La maison médiévale -et tout particulièrement la demeure bourgeoise- adopte un modèle où la cave ou la salle excavée fait partie intégrante d’une structure répondant aux besoins des propriétaires. La thèse s’attache à l’étude des caves à Paris, ville la plus peuplée en Europe à compter du XIIIe siècle. L’enquête se concentre particulièrement sur deux quartiers très anciens de la rive droite, dans le cœur économique de la capitale : Saint-Merry et Saint-Gervais/Saint-Paul. Avec l’appui des nouveaux outils de numérisation et de modélisation 3D, les caves font l’objet d’analyses archéologiques, architecturales, techniques et structurelles. L’objectif est de déterminer non seulement l’agencement et la fonction de ces espaces souterrains, mais aussi de restituer leur rapport à l’habitat et au tissu urbain. Par extension, il s’agit de redécouvrir, à partir de ces infrastructures, un paysage urbain médiéval aujourd’hui disparu.