Thèse soutenue

Allégorie et mélancolie dans l’œuvre du poète brésilien Francisco Alvim et du poète portugais Luís Quintais

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Auteur / Autrice : Deyse dos Santos Moreira
Direction : Michel RiaudelSandra Teixeira
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études portugaises, brésiliennes et de l’Afrique lusophone
Date : Soutenance le 19/10/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Universidade federal fluminense (Niteroi, Brésil)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibéro-américains contemporains (Paris ; 1998-....)
Université de codirection : Université de Poitiers (1896-...)
Jury : Président / Présidente : Catherine Dumas
Examinateurs / Examinatrices : Ida Maria Santos Ferreira Alves, Eduardo Coelho, Joana Matos Frias
Rapporteur / Rapporteuse : Catherine Dumas, Viviana Bosi

Résumé

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À partir de la corrélation entre expression allégorique et subjectivité mélancolique, nous proposons une étude comparative entre les œuvres poétiques de Francisco Alvim (1938 –), poète brésilien qui a publié son premier livre de poésie Sol dos Cegos en 1968, et Luís Quintais (1968 –), poète portugais dont le premier livre A imprecisa melancolia a été publié en 1995. Nous analysons la manière particulière dont ces œuvres réagissent aux impasses, c’est-à-dire aux confrontations entre le langage fragmentaire et l’aspect narratif / descriptif, la construction et la perte de sens, l’éternel et le transitoire, ou encore, la répétition et la transformation, en élaborant un prolifique jeu de langage. Ainsi, cette thèse démontre que la confluence de l’allégorie et de la mélancolie est une stratégie d’écriture révélatrice des tensions de la poésie contemporaine autour de l’idée de fin, de vide ou de désenchantement, qui transforme l’horizon catastrophique en possibilité de nouveaux départs.