L'insécurité et son impact sur la mobilité urbaine : le cas de Rio de Janeiro, Brésil
Auteur / Autrice : | Juliana Muniz de Jesus Neves |
Direction : | Xavier Desjardins |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement, Urbanisme, Dynamique des espaces |
Date : | Soutenance le 14/09/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Médiations, Sciences des lieux, sciences des liens (Paris ; 2020-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie Morelle |
Examinateurs / Examinatrices : Raymond Woessner, Alexandre Diniz, Frédéric Monié | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Aguilera-Belanger, Vincent Kaufmann |
Mots clés
Résumé
Plusieurs facteurs influencent les pratiques de mobilité quotidienne. Parmi eux, le sentiment d'insécurité lié à la violence urbaine se distingue par sa capacité d'influencer directement le comportement des usagers des transports. À partir des déplacements effectués par des étudiants d’université à Rio de Janeiro, cette étude porte sur la perception du risque liée aux violences ordinaires et leurs effets sur les pratiques de mobilité quotidiennes. Pour ce faire, nous avons utilisé une méthodologie de recherche mixte qui comprend des enquêtes quantitatives et des entretiens qualitatifs menés avec des étudiants et des autorités responsables de la « Cité Universitaire » de l'UFRJ. Les résultats permettent d'identifier un sentiment d'insécurité très présent dans les espaces de transport et les vols avec violence comme l’un des principaux déclencheurs de ce phénomène. Les femmes et les classes les plus aisées sont celles qui ont manifesté une plus forte perception du risque, surtout chez les automobilistes. De plus, cette thèse permet de repérer les lieux de passage et les trois différentes spatialités les plus anxiogènes dans la ville. Sur l’échelle collective, nous avons constaté une forte répercussion du problème dans les médias sociaux et traditionnels ; ainsi qu’une convergence des réponses pratiques à court terme de la plupart des acteurs public.