Thèse soutenue

« Entre les deux murs » : la Cité impériale de Pékin et ses transformations des Yuan aux Ming

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Auteur / Autrice : Weiwen Li
Direction : Antoine Gournay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théorie et pratique de l'archéologie
Date : Soutenance le 04/02/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne (Paris)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Lancret
Examinateurs / Examinatrices : Florence Journot
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Lancret, Marianne Bujard

Résumé

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La ville de Pékin est une structure concentrique à trois couches, dont la couche intermédiaire « entre les deux murs » est nommée Huangcheng, ou Cité impériale. Fondée par les Yuan et réservée à la Cour jusqu’à la fin des Ming, cette aire offre un cadre spatial à une quantité considérable de jardins, de lieux de culte et d’établissements de service, et constitue de ce fait un champ majeur de la vie impériale. Néanmoins, depuis longtemps elle a surtout été étudiée simplement comme un prolongement plus public de la Cité interdite qu’elle entoure. La présente étude, tout en retraçant l’évolution de la Cité impériale des Yuan aux Ming, vise à mettre en lumière les stratégies employées sous ces deux dynasties pour justifier, réutiliser et modifier les aménagements laissés par les époques précédentes. Au-delà de l’identification des lieux et de la localisation des différentes activités, la présente étude explore aussi les moteurs qui impulsent ces transformations physiques, à savoir le mode de vie, non seulement des monarques, mais aussi de leurs serviteurs. L’analyse des espaces et de leurs utilisations révèle la nécessité d’une Cité impériale, alors que la Cour possédait déjà la Cité interdite : l’envie d’un espace autre, plus libre, intime et tolérant, qui permet de construire et surtout de vivre autrement.