Collecter, consommer, (ré)utiliser. L'exploitation des invertébrés marins entre Manche et Garonne au Moyen Âge et à l'époque moderne
Auteur / Autrice : | Laura Le goff |
Direction : | Pierre-Yves Laffont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 24/02/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Archéologie- Archéosciences- Histoire / CReAAH |
Jury : | Président / Présidente : Alban Gautier |
Examinateurs / Examinatrices : Esteban Álvarez Fernández, Benoît Clavel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alban Gautier, Cécile Treffort |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'archéologie des contextes médiévaux et modernes a, pendant longtemps, délaissé l'analyse des dépotoirs et autres déchets alimentaires. Le développement accru de nouvelles spécialités de l'archéozoologie, dont l'archéomalacologie, apporte désormais la possibilité d'obtenir des données inédites sur les pratiques alimentaires des populations et ce d'autant plus que les sources textuelles sont relativement peu nombreuses et concernent généralement les populations les plus aisées. Dans une approche interdisciplinaire confrontant les données archéologiques et textuelles, ce travail de recherche explore plusieurs axes de réflexion : la consommation des fruits de mer dépend-elle uniquement des espèces disponibles à proximité, ou des préférences gustatives sont-elles visibles ? Peut-on observer des consommations socialement différenciées ? Les populations monastiques, soumises à la Règle, en étaient-elles de plus grandes consommatrices ? Avant d'arriver sur les tables, comment et où étaient collectés les invertébrés marins ? Leurs restes pouvaient-ils contribuer à d'autres activités ? Autant d'interrogations qui questionnent plus largement le rapport des populations humaines avec leur alimentation ainsi que leur gestion du territoire.