Thèse soutenue

Dire et écrire la révolte en France et en Angleterre (1540-1640)

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Auteur / Autrice : Brice Évain
Direction : Gauthier Aubert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 11/12/2021
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Tempora / EA 7468
Jury : Président / Présidente : Mireille Touzery
Examinateurs / Examinatrices : Éva Guillorel, Philippe Hamon
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Haffemayer, Nicolas Schapira

Résumé

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Le présent travail entend explorer les façons de dire et d’écrire la révolte en France et en Angleterre au cours de la première modernité. Prolongeant les réflexions menées ces dernières années autour du concept d’événement, il s’agira ici d’appréhender les soulèvements populaires à l’aune des discours et des récits qu’ils ont suscités. Tissée de murmures et de cris, traversée de discours et d’écrits, attisant échos et résonances, la révolte est un univers sonore et langagier qu’il convient d’appréhender dans toute sa densité. En nous attelant à l’« audiographie » des événements rébellionnaires, nous chercherons à explorer la gamme des discours séditieux, à examiner les modèles de justification esquissés par ceux qui prennent les armes, à scruter la rhétorique et les mots du pouvoir, à étudier les modalités d’écriture et de mises en récit qui viennent, dans l’immédiat et pour un temps, fixer le sens et la signification de ces mouvements. Ainsi entendons-nous saisir les soulèvements populaires de manière renouvelée, à travers l’analyse des bruits qui les ont traversés ; ainsi chercherons-nous à appréhender les cultures politiques plurielles que les fracas rébellionnaires ont fait émerger dans les royaumes de France et d’Angleterre au cours de la première modernité.