La traduction française des textes littéraires en portugais : les voix féminines de Teolinda Gersão et d’Adriana Lisboa
Auteur / Autrice : | Marie Dias de abreu |
Direction : | Rita Olivieri-Godet, Ana Paula Coutinho Mendes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Portugais |
Date : | Soutenance le 26/11/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipes de Recherches Interlangues : Mémoires- Identités- Territoires / ERIMIT |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Mérian |
Examinateurs / Examinatrices : José Leonardo Tonus | |
Rapporteur / Rapporteuse : Aline Bazenga, Dominique Faria |
Résumé
Cette thèse vise à étudier les raisons de l’écart entre un texte original de littérature étrangère et sa traduction en français, en s’appuyant sur ceux de deux écrivaines de langue portugaise, l’une portugaise, Teolinda Gersão et l’autre brésilienne, Adriana Lisboa. Deux de leurs ouvrages forment le corpus d’étude en langue originale et en traduction : respectivement, Le cheval de soleil (1992) et Les Anges (2003), Des roses rouge vif (2009) et Hanoï (2015). D’abord cette étude dresse un état des lieux de la recherche traductologique contemporaine. Les conditions de production des œuvres sont étudiées, à travers les parcours des deux autrices, les thématiques des ouvrages, ainsi que leurs caractéristiques stylistiques et esthétiques. La lecture analytique est présentée dans une perspective comparatiste et réalisée en suivant l’axe de l’altérité, dans trois directions : les relations entre les hommes et les femmes, les rapports avec la société patriarcale, avec la nature et le sensible. Un relevé exhaustif de toutes les occurrences présentant un écart est effectué en linguistique contrastive, en appliquant les procédés de la SCFA. La dimension culturelle de la traduction est également analysée et révèle les images culturelles croisées entre les trois pays. Cette étude analyse les différences entre To et Tt et montre que le texte traduit n’est pas une reproduction du texte original, mais un « entre-deux », qui enrichit la culture d’accueil.