Paysages de saltus : réalités et représentations des espaces intermédiaires à l’époque actuelle
Auteur / Autrice : | Caroline Cieslik |
Direction : | Pierre-Henry Frangne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique |
Date : | Soutenance le 22/01/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire et Critique des Arts / HCA - EA 1279 |
Jury : | Président / Présidente : Pieter Uyttenhove |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Baudry, Arno Gisinger, Patricia Limido-Heulot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pieter Uyttenhove, Catherine Grout |
Mots clés
Résumé
Le mot saltus est issu de la trilogie ager, saltus, silva, qui qualifie les trois espaces de l'agrosyswtème antique ager étant les cultures, silva la forêt et saltus un espace intermédiaire ponctuellement prélevé par l’homme entre autres à des fins pastorales, un espace de parcours. Le terme pourrait paraître archaïque, s’il n’était aujourd’hui réactualisé par des agronomes et écologues en tant que possible conjugaison entre agriculture et biodiversité. Si le concept est aisé à comprendre, il est plus difficile à se représenter car en lien avec de multiples formes dans le paysage et formes de paysages au sens géographique du terme. Comment faire advenir un nouveau type et un nouveau rapport au paysage ? Cette thèse nécessite une redéfinition du terme saltus à partir d’un corpus de texte de l’Antiquité à la période contemporaine, une recherche sur son statut dans des représentations paysagères, l’identification et l’analyse de sites contemporains de saltus et leur représentation photographique. Les représentations du paysage sont construites à partir du ressenti physique de notre environnement, d’histoires personnelles et collectives et de notre savoir scientifique, culturel, etc. Elles mobilisent une part de conscient et d’inconscient, à la fois individuel et collectif. La dernière partie est donc un exercice d’analyse critique des codes esthétiques sous-jacents à la production d’images et à travers eux, les traductions des réalités sociétales et politiques de notre relation à la nature.